Nom: Dauon
Prénom: Clëanore
Surnom: Clëa ou Clotte par son père
Age: 11 ans
Statut Marital : Célibataire
Orientation : Hétérosexuelle
Dieux favoris : Diagra et Ida
Ville de naissance: Faillaise
Signe astrologique : Voleur

Race : Humaine
Camp: Gualias
Guilde: Compagnons
Métier: domestique et brodeuse
Alignement moral : Bon
Alignement éthique : Neutre

Armes : Un arc court avec ses flèches en bois et une sarbacane
Pouvoirs : Pacification

Aucun pour l'instant

Ce petit ange rend les gens calmes et sereins. Même ses parents ne se fâchent pas quand elle est dans les parages. Non qu'ils n'en aient parfois envie mais elle les apaise. À l'Auberge, le ton monte parfois mais quand elle pause ses yeux doux sur les individus bruyants, ils ne trouvent soudain plus raison de se quereller. Un amour de petite fille, prête à se rendre utile pour que le monde soit plus beau, ouverte aux autres pour les rendre plus heureux.

Quoi de plus adorable qu'une petite fille aux joues encore rondes et roses ? La petite Clëa n'est pas bien grande pour son âge mais elle ne s'en soucie pas. Ses bouclettes brunes font craquer les mamans et ses yeux candides attirent le regard des petits garçons. Les tâches de rousseurs qui maculent son visage lui donnent un air de poupée, renforcé encore par ses lèvres fines. On croirait l'enfant façonnée pour plaire à tous, personne ne saurait résister à son apparente tendresse.

Survivre au cœur d'une guerre civile demande de la dextérité, de l'endurance, des capacités. C'est une chose d'adultes et la mère que Clëanore l'avait bien compris. Cette femme, comme son mari, faisait partie de la guilde des voleurs et pillaient en l'honneur des ombrages. Il n'y a pas de bon camp ou de bonnes convictions ; il y a la guerre : ceux qui y participent et ceux qui l'évitent. Alors, Clëa fut mise à l'écart de tout danger, protégée par une guilde entière, qu'un seul mot de son père faisait décoller pour venir en aide à l'enfant. C'était entendu ; en cas de danger, celui qui aurait pu la secourir et ne l'avait pas fait, celui-là méritait la mort.

La petite fille grandit dans l'ignorance du soulèvement de population qui touchait Sholayek. Elle était choyée de toutes parts, on lui cédait tout mais on lui cachait tout. En ayant jamais su quel rôle jouaient ses parents ni l'importance de Faillaise dans le conflit, elle n'était pas prête à accepter ce qu'elle découvrit à onze ans. Toute son enfance, elle s'était rendue à l'Auberge où elle était gâtée sans douter que l'auberge était tenue par la Guilde des Voleurs, sans connaître même la nature de ces discussions qu'elle surprenait parfois. Quand ses parents s'absentaient pour la nuit, elle ne savait rien du coup qu'ils avaient préparé. Ils étaient là au matin pour l'embrasser et c'est tout ce qui l'importait.

Pour l'occuper pendant leurs absences, la mère attentionnée avait enseigné à sa fille l'art de la broderie. La petite passait ainsi un temps fou avec un crochet et de la laine, dans la rue, assise devant la porte de la maison. Les passants, qui la connaissaient tous dans le quartier, la saluaient et s'informaient d'elle. Combien de napperons avait-elle brodés ainsi, combien de petits animaux - cygnes, colombes et autres oiseaux blancs - avait-elle confectionnés et offerts gracieusement aux plus âgés, aux plus jeunes, aux blessés ou simplement à ceux qui se sentaient isolés. Une bonne enfant que la petite des Dauon. Souvent, son père lui disait en rentrant : "Encore une journée où tu as été bien gentille ma Clotte."

Ce dernier aussi faisait en sorte qu'elle ne trouve pas le temps long. Quand il l'avait vue jouer avec une sarbacane sur diverses cibles, il avait fait l'acquisition d'un arc court pour lequel il avait taillé des flèches. Clëa, d'une grande dextérité, avait su l'utiliser sans trop d'explications et s'entraînait régulièrement. D'abord sur une cible en paille appuyée sur le mur de la maison, elle s'était vite mise à tirer de loin, puis sur des cibles mouvantes. Elle aimait rajouter du piment dans son jeu en se créant des défis pour elle même - tirer un animal en fuite et ne pas le toucher, mais que la flèche passe entre ses pattes, par exemple. Jamais elle n'aurait blessé un être vivant.

Toujours aveugle de ce qui se passait autour d'elle, Clëa se réveilla un jour radieuse et dévala l'escalier de leur vieille maison grinçante à toute vitesse. Cependant, sur la table du petit déjeuné, rien n'était préparé. L'enfant s'inquiéta tout de suite, pas du tout habituée aux situations inattendues. Elle remonta à l'étage et ouvrit violemment la porte de la chambre de ses parents. Elle était sûre qu'ils ne s'étaient pas absentés la veille. Pourtant les draps n'avaient pas été défaits, comme s'ils n'étaient pas rentrés coucher à la maison. Seul élément étrange, l'armoire était grande ouverte, vide. Des robes de soirée maculaient le sol mais pour le reste, tout avait disparu. Ivre de tant de surprise, Clëa sortit de la chambre en titubant. La bouche béante, elle avait peur de comprendre ce qu'elle voyait.

Après avoir passé trois jours à attendre ses parents sans qu'une larme nait coulé sur son visage enfantin, indépendante déjà dans la maison familiale, la jeune fille plia bagages elle aussi, décidée à aller retrouver ses parents d'elle-même et à comprendre ce qu'on lui cachait. Elle irait à l'Auberge, interroger les hommes qui discutaient à voix basse. Eux pourraient sûrement lui expliquer ce qui restait obscure à ses yeux. Puis, quand elle aurait fouillé tous les recoins de Faillaise, peut-être essaierait-elle de se mettre au service d'une dame ou choisirait-elle de quitter tout ce qu'elle connaissait pour explorer tout ce qu'elle ignorait encore.

Qui es-tu ? Une gentille petite fille qui teste un peu tous les forums RP à la recherche de celui qui la retiendra
Comment as-tu connu le forum? Forumactif, je cherchais un RP fantastique
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