Douce et agréable à vivre, cette déesse en connaît long sur la vie et ses déboires, elle pourrait disserter pendant des heures. De plus, son sens de la justice est aiguisé tant et si bien qu'elle est toujours la voix de la raison auprès des autres dieux. Jamais haineuse ou en colère, elle prend tout être en pitié et croit au pouvoir de la rédemption et des secondes chances. Elle déplore les chasseurs et autres machiavéliques êtres qui détruisent la nature.

Adelys était une nymphe sans histoire. Sa vie se passait exclusivement auprès de ses soeurs qui avaient tendance à le surprotéger, la miss étant la petite dernière. Elle attirait la convoitise de beaucoup de malicieux personnages qui désiraient l'emprisonner pour la vendre. Trop naïve à l'époque, elle tomba dans un piège et fut vendue comme esclave pour un riche marchand. Celui-ci la traitait très mal mais elle redoublait d'efforts. Jamais elle ne céda à la panique mais vint un jour où elle se révolta. Cette prise de pouvoir se fit en douceur, elle endormit son maître et s'enfuit. Dès lors, elle tenta de réparer les injustices et retourna à son premier amour, la nature. Elle vint alors en aide à tous les malheureux qu'elle rencontra, les soignant grâce à ses dons et apaisant leur coeur. Ses efforts firent l'admiration auprès des divinités qui, lorsqu'elle vint à mourir d'une flèche empoisonnée, décidèrent de rendre hommage à sa bravoure en faisant d'elle une Déesse.

Espiègle mais gentille, cette déesse en connaît long sur l'amour des hommes et les enfants, elle en a toujours voulu. De plus, son sens de la générosité est telqu'elle ne fait pas de balance pour juger qui peut ou ne peut aimer. Jamais haineuse ou en colère, elle prend tout être en considération. Elle n'est pas contre les personnes étant dans le camp des ombrages. Tout le monde à sa chance.

Amör est une jeune humaine. En effet, jeune car son immortalité n'est apparue qu'à ses ving-cinq lorsqu'elle décéda au pied de l'autel d'Adelys. Cette dernière aimant ses offrandes et ses recueillements incessants entreprit une démarche envers Shoÿ, Dieu du Panthéon et de la Guerre. Arrivée comme cela, comme une opportuniste, Amör eut des difficultés certaines pour s'intégrer au sein des divins.

Mais sa passion pour l'amour et la fécondité ne vint que bien plus tard. Quelques décennies passèrent, Amör regardait les Dieux se hâter chaque jour pour satisfaire ces êtres mortels. Mais ce monde rongé par la guerre ne connaissait que le malheur que Chaar s'amusait à leur faire subir. C'est à ce moment là que lui vient à l'esprit l'idée de donner de l'amour à ces hommes au cœur de pierre, un amour qui pourrait les amener à arrêter cette guerre, à fonder une famille. Elle se rappela des paroles de sa mère lors de son décès sur le lit de la chambre de la petite :"Aimer un homme, c'est une chose formidable !"

Elle s'adressa ainsi aux hommes dans ce douleureux moment, faisant passer ses messages dans les familles, les êtres mortels décidèrent d'y croire et de lui ériger un autel dans les Plaines du Soleil.

Chaar n'aspire pas à la crainte ou au pouvoir, il est naturellement imposant et sait choisir les mots afin d'asseoir son respect et autorité. Il est né en leader et le demeure toujours à l'heure actuel. Il n'a aucune pitié pour les faibles car eux n'en possèdent guère pour lui. Aimable et aimant converser avec ses pairs, il ne s'emporte que rarement et agit très rapidement. Ses choix sont mûrement réfléchis et ses décisions très vite prises.

Le jeune Chaar naquît dans une famille pauvre de Pale. Ses parents se tuaient à la tâche tant et si bien que sa mère vint à décéder, un obscur soir d'hiver. Son père ne pouvait suivre, il décida donc d'emprunter de l'argent à de terribles mercenaires. Il ne pourrait jamais renverser, c'est pourquoi ces mêmes mercenaires lui firent la peau. Le petit Chaar resta impassible face à cela, bien trop innocent pour oser comprendre et tenter quelque chose en cette situation. On lui expliqua que son père souffrait de la même maladie que sa mère. Ceci était faux, il le savait, bien trop intelligent pour croire des adultes bienveillants. Il mena donc sa vie en solitaire et, dès qu'il fut en âge de manier les armes, prit celles-là même pour étriper les bourreaux de son père. Il leur ouvrit la poitrine, prit leurs coeurs et l'offrit aux Dieux actuels. Il mena ensuite une rébellion au sein de sa région contre ses assaillants venus en vainqueurs et asservissants les siens. Il ne s'arrêta pas là et tenta de conquérir le monde. Mais, dans sa lutte contre le monde entier, il fut décidé que son charisme n'était pas à mettre à profit du petit peuple mais qu'il devait imposer ses choix parmi les divinités. Il ne faut pas que de bonnes divinités mais des dieux qui peuvent comprendre les agissements néfastes du peuple. Il fut donc nommé dieu de la destruction et du chaos et siège en mentor auprès des siens désormais.

Féroce comme un félin chassant sa proie, Diagra laisse paraître cette facette aux ombrages qu'il n'apprécie guère bien que des offrandes lui soit données régulièrement à Zèle. Son autre côté laisse entrevoir un homme respectueux des siens, aimant la liberté que lui offre le ciel tout comme les enfants. Mais Amör sait que son seul défaut reste sa colère monstrueuse qui révèle en lui le fauve caché.

Humain, il vécut une histoire sans soucis enfin presque car peut-on parler d'humain alors qu'il venait de l'union d'un mortel elfe et d'Ida, à cette époque jeune déesse. Sa mère le laissa auprès de son père qui l'éleva comme un père qui vécut une histoire normale, puis le maria par la suite à une jeune fille qui s'avéra être un ange. Une vie ordinaire donc.

Ce n'est qu'à sa mort que les choses se compliquèrent. Son père et sa femme, ravagés par le malheur, s'immolèrent ensemble. Ida prise de pitié pour son fils décida de demander à Shoÿ la permission pour une réincarnation et pour lui donner des pouvoirs afin de protéger le ciel et ses habitants. Sa mère opta pour le tigre blanc, un animal qui l'a toujours fasciné depuis toute petite. Pourquoi donc , est-il aussi féroce que les Dragons ? Shoÿ seul le sait. Maintenant Diagra vit avec son père et sa femme, tout en veillant à l'ordre du ciel.

Aussi douce qu'un nuage et aussi dure que le roc. La demoiselle a plusieurs facettes, la première est la douceur, gentille et aimante, elle est d'une grande générosité, d'où le fait qu'elle créa la guilde des compagnons. La seconde facette est sa dureté, malgré sa féminité, la jeune fille est très dure, ne se laissant jamais marcher sur les pieds, elle sait diriger une armée d'homme comme le ferait un homme lui-même.

Ida a été élevée par des dragons. Abandonnée dans le désert à sa naissance, ce sont eux qui l'ont recueilli, voyant en elle un espoir dans le monde. Dès son plus jeune âge, les dragons lui apprirent à tenir une arme en main, elle se montra très douée pour cet art, la lance était la meilleure des armes qu'elle contrôlait. S'en servant pour chasser et pour pouvoir nourrir les bébés dragons. Puis, à son adolescence, elle voulut partir en ville pour rencontrer ses semblables. Les dragons furent en colère contre les humains qui leur avaient prit leur fille.

Inquiète de voir les ténèbres s'avancer de plus en plus vers leur monde, elle fut la première des humains à lever les armes, les autres s'en fichaient de cette guerre contre les dieux. Elle leva son arme contre son père dragon, qui avait prit le parti de la déesse de la mort. La demoiselle mit fin au dernier dragon sur la terre, pleurant toutes ses larmes de son corps en faisant ce geste.

Malgré tout, elle poursuivit son combat. Créant au passage la guilde des compagnons pour aider les villages en difficulté. Elle attira l'oeil du dieu Shoÿ lors d'un combat où il ne restait plus qu'elle debout. Alors qu'elle s'apprêtait à rendre son dernier souffle, le dieu l'invita dans les cieux, en tant que déesse guerrière. C'est ainsi qu'elle eut le titre de déesse et que tous l'admirèrent, elle était âgée que de vingt-deux ans, d'où le fait que son corps soit encore celle d'une adolescence, en particulier parce que le désert avait empêché sa croissance de croitre.

Elle mit au monde le dieu du vent, Diagra qui hérita de tous les atouts de ses ancêtres dragons. Malheureusement, ses conditions de déesse ne lui permettaient pas de l'élever, elle le laissa donc à son père.

Un autel fut érigé à Centimer en son nom. Il s'agit de sa ville de naissance, mais aussi de la ville du QG des compagnons.

Shoÿ aime le jeu, il apprécie doubler ses adversaires et s'en sortir triomphant. Pour lui, ce monde n'est qu'un vaste terrain de jeu où seuls les meilleurs s'en sortiront. Il aime les choses de la vie et pense que le libre arbitre a sa place sur Borziel.

Shoÿ n'a toujours été qu'un vaurien. Déjà enfant, ses parents ne savaient que faire de lui plus tard. Ils envisageaient de le confier à un ordre de druides afin qu'il soit enfin au calme. Néanmoins, le jeune adolescent fugua bien avant qu'il est atterri au niveau d'un quelconque temple. Il mena alors une vie dé débauche et de vaurien, volant les honnêtes commerçants afin de subsister, soulevant les jupes des jolies dames pour mieux les appâter, un réel brigand où la luxure s'ajoutait à la paresse. Il réussit à bien manoeuvrer car, au fil de sa vie, il parvint à ouvrir un établissement de jeu où chaque jour, les clients se livraient à une guerre sans merci afin de gagner les paris et les jeux de cartes proposés. La vie est belle sauf lorsqu'on compte de nombreux ennemis, même parmi ses amis. Shoÿ était prudent bien qu'il ne vit pas ce coup arriver. Son mini empire s'effondra et en guerre contre ses ennemis il rentra. Ses pièges furent tellement bien pensés, ses tactiques à l'image d'un chef de guerre qu'il obtint une place de conseiller de guerre auprès du monarque présent à l'époque. Ses prouesses furent saluées et de ses audacieux plans, il fut récompensé par une place au panthéon des dieux, remarqué notamment par Chaar, désireux de posséder un allié à ses côtés.

Agressive et colérique, la douce Zéléra fait de temps à autre un peu de zèle. Mais derrière son masque froid peut se cacher une femme possédant une infime douceur et compassion pour ses semblables. Dans ses moments de folie, il lui arrive de déverser sa colère sur les peuples de Sholaÿ. Cependant dans ses moments d’accalmie, elle sait se montrer clémente.

Zéléra de son premier nom Zélérane était une jeune fille qui causait le trouble près des chemins qu'elle croisait. Très jeune, ses parents déchus l'abandonnèrent devant l'autel de Chaar. Ce dernier, fort intrigué par cette offrande, l'observa de plus près lors du départ du couple. Le bébé émerveilla ce dieu habituellement froid et distant avec les autres. Il l'a pris sous sa tutelle à l'encontre de Shoÿ se montrant assez froid envers cette fille bien mystérieuse et surtout venant d'une famille où la femme était une goule.

Les années passèrent et le petit bébé devint une adolescente possédant des pensées de destruction, de mort : des pensées noires. Chaar ne s'en inquiétant point, il la laissa détruire et répandre la mort sur Polaÿ, ancien continent juxtaposé à Sholaÿ. c'est à ce moment-ci que Zéléra décida sa voix ! Elle était la seule à posséder ce don : envoyer les gens dans l'autre monde. Les ombrages érigèrent un autel à sa gloire dans les dunes de la région de zèle près du campement des nécromanciens. Depuis ce jour, la terreur règne dans ce coin de paradis, soit disant, un lieu hanté ces collines de sable fin...